Mireille Disdero (Thaïlande)
François Olègue (Brésil) L’autre qui nous fascine, que nous aimons est toujours d’ailleurs, venu d’un ventre qui ne nous a pas connus. Et, dans la prison de nos corps, nous rêvons de nous évader vers lui, en lui, par lui. La peau, avec son message olfactif, est ce qui limite, ce qui définit, mais aussi ce qui permet le contact, l’échange, la promesse. Voilà ce à quoi je rêvais en lisant Mireille Disdero évoquant « l’odeur sucrée qui habille chacun des hommes fourmis » de Bangkok, tandis qu’au rire protégeant la peau nue de la jeune femme du poème de François Olègue « on dirait que tu ne m’as jamais vue », je répondais que non, on n’a jamais assez vu l’autre, l’ailleurs. Jean Le Boël
0 Comments
Leave a Reply. |
Juin 2016
Qui parle de nous ? C’est Claude Vercey dans Decharge (la revue) qui parle de nous. Allez-y: http://www.dechargelarevue.com/De-Leeds-et-d-Ailleurs.html Website by Susie Harkness
|